La ville du Cap-Haïtien s’est réveillée, ce lundi 18 novembre, dans le calme. Après un Week-end tendu, les autorités sont sur leur garde et les nombreux policiers des corps spécialisés de la Police nationale d’Haïti sont aux aguets.
Le samedi 16 novembre, les yeux étaient rivés sur Milot et le fameux programme « Gouvènman an Lakay ou », réalisé pour expliquer, dit-on, à la population du grand Nord les actions du gouvernement dans la région et consulter les citoyens en vue de plus d’efficacité.
Visiblement peu convaincu des efforts des autorités locales pour améliorer la situation dans cette commune, les habitants de Milot ont copieusement chahuté leurs élus qui selon eux, n’ont jamais pensé à eux.
Certains militants se réclamant proche du sénateur Moïse Jean Charles ont protesté l’espace de quelques minutes contre cette activité qui n’apporterait rien de concret pour la commune. Selon une source, ce début de manifestation aurait été stoppé suite à un entretien téléphonique entre le délégué départemental et Moïse Jean Charles. Les deux hommes, rappelons-le, sont de souche Lavalas.
Sur le boulevard, au bord de mer, c’est le défilé des officiels et des militants samedi et dimanche qui a attiré l’attention. Les militants en quête de quelques dollars envahis systématiquement chaque voiture officielle pour rançonner les ministres, secrétaires d’État et autres directeurs généraux qui distribuentles billets qu’ils transportent pour la plupart dans un sac.
Dimanche, dans la matinée, des partisans du sénateur Jean Charles se sont massés devant le local de l’orchestre septentrional, Feu Vert night club, pour planifier les manifestations du lundi 18 novembre.
S’il est vrai, que vendredi des débuts de tension ont troublé les activités (jets de bouteille en verre et tirs ) réalisées sur la place notre Dame. Au moment de poster cet article, 9h10 am, le lundi 18 novembre, la ville du Cap reste plongée dans un calme apparent.
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