De l’anglais et du ciment aux vénézuéliens pour payer la facture pétrolière

Le gouvernement jamaïcain a profité de sa participation au 11e sommet de PetroCaribe en Haïti pour convaincre le Venezuela d’accepter sa proposition d’enseigner l’anglais et d’envoyer des cargaisons de ciment aux Vénézuéliens dans le cadre d’un programme de compensation de ses dettes de pétrole.
“Le Venezuela pourrait accepter cette proposition avant la fin de ce week-end”. C’est du moins ce qu’a déclaré Phillip Paulwell, le ministre jamaïcain de la science, de la technologie, de l’énergie et des mines au quotidien The Gleaner, en marge de sa participation à la 11ème réunion du Conseil des ministres de Petrocaribe et la deuxième réunion de la Zone économique PetroCaribe qui s’est tenu en Haïti les 6 et 7 septembre 2013.
“Nous poursuivons nos discussions avec le Venezuela en ce sens et d’ici la fin du week-end, je serai en mesure de dire davantage sur ce sujet,” a promis Paulwell au quotidien jamaïcain ce samedi, ajoutant qu’il s’attendait à une réponse positive des autorités vénézuéliennes à la proposition.
La Jamaïque Venezuela paie seulement 60 pour cent du coût du pétrole qu’elle reçoit dans le cadre de l’Accord Petrocaribe. Le reste est mis de côté et considéré comme un prêt, payable sur 20 ans à un taux d’intérêt de 1 pour cent.
Depuis 2005, date de l’entrée en vigueur de l’accord, la Jamaïque a pu bénéficier de plus de 2,3 milliards de dollars en vertu de l’arrangement.
A titre de représentants du Gouvernement jamaicain au 11e Conseil des Ministres de PetroCaribe, le ministre Paulwell était accompagné du Dr Wesley Hughes, président-directeur général du Fonds de développement Petrocaribe, de Sharon Webber, ambassadeur de la Jamaïque auprès de la République bolivarienne du Venezuela, et de Christopher Cargill, président du groupe Petroleum Corporation of Jamaica.
HA/Métropole Haiti

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