20 milliards de dollars d’investissements pour émerger Haïti
Le Nouvelliste | Publi le :20 septembre 2013
Carlin Michel Source AFP
L’investissement direct est le seul moyen qui puisse faire Haïti sortir de son état léthargique actuel. Un investissement massif sur une période relativement courte peut permettre au pays d’être, comme le préconise le Premier ministre Laurent Lamothe, un pays émergent. Grégory Mevs, coprésident du Conseil consultatif présidentiel pour le développement économique et l’investissement, y croit…
20 milliards de dollars américains d’investissements directs. C’est ce dont Haïti aura besoin dans 5 à 10 ans, selon le coprésident du Conseil consultatif présidentiel pour le développement économique et l’investissement, Grégory Mevs, pour emprunter la voie des pays émergents. « Selon nos calculs, le pays a besoin de 20 milliards de dollars d’investissements directs pendant 5 à 10 ans pour devenir un pays émergent », a estimé Grégory Mevs, rapporté ce vendredi par Agence France-Presse.
Le dirigeant de la commission présidentielle croit que le climat d’investissement s’est énormément amélioré en Haïti. Il regrette toutefois que le pays continue de souffrir d’une mauvaise image véhiculée à l’extérieur par rapport à une instabilité politique chronique et la violence. « Avec un taux de criminalité de 8 pour 100 000 habitants, nous ne sommes pas le pays le plus violent des Caraïbes qui bénéficient d’importants investissements étrangers, et notre démocratie est en place », soutient M. Mevs.
Cependant, l’investissement souhaité dans le pays par l’homme d’affaires est loin de ce qu’Haïti attire en 2012. Le Centre pour la facilitation des investissements (CFI) n’a relevé, au cours de 2012, que 200 millions de dollars d’investissements dans le pays. « Il y a cette année une hausse de 180 % », a indiqué celui qui copréside le Conseil consultatif présidentiel pour le développement économique et l’investissement avec l’ancien président américain Bill Clinton. Il a souligné qu’Haïti ne dort pas. « L’opinion internationale reste cependant sceptique », s’est-il désolé.
L’annulation de la dette d’Haïti a eu pour conséquence d’empêcher au pays de recourir aux prêts des bailleurs de fonds. De ce fait, il ne reçoit que des dons. Or, les dons ne peuvent pas trop aider un pays à se relever sur le plan économique. Pour faire face à cette situation, le Conseil consultatif présidentiel pour le développement économique et l’investissement conseille aux investisseurs de prospecter le potentiel minier d’Haïti et à chercher des partenaires dans le secteur touristique.
Le Conseil consultatif présidentiel pour le développement économique et l’investissement, qui compte attirer l’attention sur les progrès en cours en Haïti, va organiser, mardi à New York, sa prochaine réunion annuelle en marge de l’Assemblée générale de l’ONU.
Le dirigeant de la commission présidentielle croit que le climat d’investissement s’est énormément amélioré en Haïti. Il regrette toutefois que le pays continue de souffrir d’une mauvaise image véhiculée à l’extérieur par rapport à une instabilité politique chronique et la violence. « Avec un taux de criminalité de 8 pour 100 000 habitants, nous ne sommes pas le pays le plus violent des Caraïbes qui bénéficient d’importants investissements étrangers, et notre démocratie est en place », soutient M. Mevs.
Cependant, l’investissement souhaité dans le pays par l’homme d’affaires est loin de ce qu’Haïti attire en 2012. Le Centre pour la facilitation des investissements (CFI) n’a relevé, au cours de 2012, que 200 millions de dollars d’investissements dans le pays. « Il y a cette année une hausse de 180 % », a indiqué celui qui copréside le Conseil consultatif présidentiel pour le développement économique et l’investissement avec l’ancien président américain Bill Clinton. Il a souligné qu’Haïti ne dort pas. « L’opinion internationale reste cependant sceptique », s’est-il désolé.
L’annulation de la dette d’Haïti a eu pour conséquence d’empêcher au pays de recourir aux prêts des bailleurs de fonds. De ce fait, il ne reçoit que des dons. Or, les dons ne peuvent pas trop aider un pays à se relever sur le plan économique. Pour faire face à cette situation, le Conseil consultatif présidentiel pour le développement économique et l’investissement conseille aux investisseurs de prospecter le potentiel minier d’Haïti et à chercher des partenaires dans le secteur touristique.
Le Conseil consultatif présidentiel pour le développement économique et l’investissement, qui compte attirer l’attention sur les progrès en cours en Haïti, va organiser, mardi à New York, sa prochaine réunion annuelle en marge de l’Assemblée générale de l’ONU.
Carlin Michel Source AFP