États-Unis : le marchandage se poursuit.
Pour l’instant, c’est l’impasse. La fin de non-recevoir de chaque côté. Mais cette situation pourrait-elle mener, précisément parce qu’elle paraît désespérée et que chacun a beaucoup à perdre, au «grand compromis» budgétaire que l’Amérique attend sans y croire? Certains leaders républicains, dont le chef de la commission des finances de la Chambre des représentants, Paul Ryan, ont commencé à travailler en coulisses sur un tel scénario.
Mercredi soir, un président «exaspéré» et les quatre responsables démocrates et républicains de la Chambre et du Sénat ont parlementé pendant près d’une heure, pour se séparer sans avoir en apparence avancé d’un pouce. Une situation qui «traduit l’immense difficulté pour la démocratie aux États-Unis (…) de trouver le moyen d’agir dans l’intérêt supérieur de la nation», a commenté, inquiet, Jean-Claude Trichet, ancien patron de la Banque centrale européenne. La crise sur le budget menace désormais de s’étendre à la question du relèvement du plafond de la dette. Un vote du Congrès est en effet vital avant la date butoir du 17 octobre, dans deux semaines, si l’Amérique veut éviter un défaut de paiement dont les conséquences seraient plus dramatiques encore que la «fermeture» du gouvernement fédéral. Read More