Il nie toute intervention de parlementaires au Parquet pour libérer Me André Michel
Publié le vendredi 25 octobre 2013
Le sénateur du Nord-Est Jean-Baptiste Bien-Aimé a annoncé vendredi qu’un consensus a été trouvé au niveau de la majorité des sénateurs pour l’interpellation mercredi prochain des ministres de la justice, de l’intérieur et des affaires étrangères, MM. Jean-Renel Sanon, David Basile et Pierre-Richard Casimir. Il présente cette décision comme une première étape sur la route de l’éventuelle interpellation de l’ensemble du gouvernement.
Il a par ailleurs justifié la décision du Sénat de placer mercredi dernier Me André Michel sous sa protection par le risque que courait ce dernier d’être assassiné par des sbires d’un des conseillers spéciaux du chef de l’Etat « très actif cette semaine sur la scène politique dans la défense du président Martelly . »
Sans identifier le conseiller en question, le parlementaire précise que des individus devaient profiter de l’effervescence populaire pour administrer une piqûre mortelle à l’avocat. Jean-Baptiste Bien-Aimé ajoute que c’est à l’appel urgent du bâtonnier de l’Ordre des avocats de Port-au-Prince, Me Carlos Hercules, qu’a répondu le Sénat. A ce moment là, « André Michel était libre » Il réfute ainsi la thèse gouvernementale selon laquelle des parlementaires ont « arraché un prévenu » des mains du chef du Parquet.
Le sénateur du Nord-Est a fait ces déclarations lors d’une conférence de presse conjointe avec les présidents du Sénat et de la Chambre des députés, Simon Dieuseul Desras et Jean Tholbert Alexis et l’ancien président de la Chambre basse, Louis-Jeune Levaillant. [jmd/RK]
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