La République dominicaine dans le collimateur de l’OEA

 

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Ce mardi 29 octobre prochain, à 11 h AM, l’Organisation des États américains mettra la République dominicaine face à son plus sérieux défi depuis l’époque des 12 années de dictature de Joaquin Balaguer.

Il s’agit de la convocation des parties prenantes, par le péruvien Jorge Alban Peralta, Secrétaire du Conseil permanent de l’ organisation multilatérale, à une réunion ordinaire programmée pour ce mardi 29 octobre prochain pour discuter des conséquences de l’application de la résolution 168/13 de la Cour constitutionnelle dominicaine.

Au point 4 de l’ordre du jour de cette séance figure une proposition de Saint-Vincent-et-les-Grenadines ainsi libellée:

“Application de la Mission permanente de Saint-Vincent-et-les-Grenadines liés à la décision de la Cour constitutionnelle de la République dominicaine du 23 Septembre 2013 ( CP / INF. 6803/13 ) “.

La demande de la Mission permanente de Saint-Vincent-et-les-Grenadines a été présentée ce vendredi 25 Octobre et a reçu une réponse immédiate. L’Ambassadeur Celia A. Prince, Représentant permanent de cet Etat caribéen, a déclaré dans sa demande que la décision de la Cour constitutionnelle affectera plusieurs États membres de l’OEA.

Ce vendredi, le président dominicain a rencontré les ambassadeurs d’au moins 16 pays d’Amérique latine et des Caraïbes pour expliquer la décision de la Cour constitutionnelle et sa portée.

Selon cette résolution, les enfants d’étrangers nés en République dominicaine entre le 21 juin 1929 et 2013 ne sont pas considérés comme citoyens dominicains parce que descendants d’immigrants illégaux “en transit” sur le territoire dominicain.

Plus de 250.000 Dominicains d’origine haïtienne et 30.000 autres d’origine diverse sont affectés par cet arrêt controversé du Tribunal constitutionnel dominicain pris en septembre dernier et qui, dans sa première phase, consiste à “épurer” le Registre d’état civil en y supprimant les “noms d’étrangers qui y sont irrégulièrement inscrits”.

L’examen au cas par cas, en effet, des dossiers d'”étrangers” enregistrés dans les archives de la Junte Centrale électorale (JCE) à partir de 1929,par une “Commission de vérification du registre de l’état civil”, a débuté jeudi dernier à Santo Domingo, 24 heures après que le président Danilo Medina eut ordonné l’exécution de l’arrêt controversé.

HA/Radio Métropole Haiti

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