Elections/Loi électorale
Martelly rencontre le PSP sur une éventuelle convocation
Le Nouvelliste | Publi le :30 octobre 2013
Robenson Geffrard, rgeffrard@lenouvelliste.com
Le président Michel Martelly ne s’est pas encore décidé à convoquer en session extraordinaire les députés pour voter la loi électorale. Cependant, le chef de l’Etat et des membres du PSP vont se rencontrer à nouveau, vendredi, sur le dossier.
Le président Michel Martelly et l’un des porte-parole du PSP, Abel Descolines
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Il n’y a pas encore de date arrêtée pour la convocation des députés, mais le chef de l’Etat et le bloc des Parlementaires pour la stabilité et le progrès (PSP) à la Chambre des députés multiplient les rencontres en ce sens. Après celle de la semaine dernière, le président Martelly et PSP vont se rencontrer ce vendredi. Au menu des discussions: la convocation de la Chambre basse sur le vote de la loi électorale déjà sanctionnée au Sénat, a confié mercredi au Nouvelliste un membre très influent du bloc parlementaire pro-gouvernemental et majoritaire.
A plusieurs reprises, le PSP a rencontré le chef de l’Etat, a confirmé le porte-parole du bloc, Kenston Jean-Baptiste. La dernière rencontre en date s’est tenue le jeudi 24 octobre à laquelle une cinquantaine de députés et le Premier ministre Laurent Lamothe avaient participé, a-t-il précisé. « Le chef de l’Etat et le chef du gouvernement sont très préoccupés par la situation sociopolitique du pays et ils croient que les rencontres doivent se poursuivre », a-t-il dit.
Une commission de cinq députés chargée de faire une proposition au chef de l’Etat sur la convocation en session extraordinaire a été formée au PSP, a révélé au Nouvelliste le membre du PSP, qui requiert l’anonymat. Dans la rencontre de la semaine dernière avec le président Martelly, ce dernier n’avait pas lui-même évoqué la possibilité de convoquer les députés. Toutefois, la question a été agitée. « Il nous a dit qu’il n’avait pas de problème en ce sens et qu’il est ouvert à toutes les options, moyennant qu’on lui fasse une proposition », a ajouté le parlementaire, soulignant que la rencontre de ce vendredi devrait être déterminante.
Une commission de cinq députés chargée de faire une proposition au chef de l’Etat sur la convocation en session extraordinaire a été formée au PSP, a révélé au Nouvelliste le membre du PSP, qui requiert l’anonymat. Dans la rencontre de la semaine dernière avec le président Martelly, ce dernier n’avait pas lui-même évoqué la possibilité de convoquer les députés. Toutefois, la question a été agitée. « Il nous a dit qu’il n’avait pas de problème en ce sens et qu’il est ouvert à toutes les options, moyennant qu’on lui fasse une proposition », a ajouté le parlementaire, soulignant que la rencontre de ce vendredi devrait être déterminante.
A la question le président va-t-il convoquer bientôt les députés en session extraordinaire ?, Kenston Jean-Baptiste n’a visiblement pas la réponse. « En temps et lieu on répondra à cette question », a-t-il dit. Il a demandé au Nouvelliste d’attendre la fin des rencontres pour savoir. Cependant, il a rappelé que le PSP avait contesté la séance conduisant au vote de la loi électorale à la Chambre des députés.
Pour ce député influent du PSP qui n’a pas voulu que son nom soit cité, au niveau du bloc il y a plusieurs compréhensions sur le dossier. Mais, a-t-il soutenu, le processus pour le vote définitif de la loi électorale est en cours, puisque le document a été voté au Sénat et envoyé à la Chambre des députés. « S’il y a des modifications à apporter, on le fera pendant la convocation à l’extraordinaire », a dit le parlementaire.
Le député Jean-Baptiste dit avoir le sentiment que le pays est bloqué quelque part. « …on ne peut pas avoir l’organisation des élections, et, il y a un ensemble de dossiers importants qui méritent des réflexions afin de trouver des issues salutaires », a avancé le député qui répondait, mercredi, aux questions du Nouvelliste alors qu’il participait à une rencontre des membres de son bloc. Le parlementaire a souligné que PSP se réunit régulièrement sur la situation du pays.
Plus d’un mois après le vote de la loi électorale au Sénat, le chef de l’Etat tarde encore à convoquer la Chambre des députés. Parallèlement, le Collège transitoire du Conseil électoral permanent (CTCEP) met en application son pré-calendrier électoral. Ce jeudi 31 octobre devrait marquer la fin des inscriptions des partis politiques devant prendre part aux prochaines joutes électorales. Un processus boudé par les principales structures politiques du pays.
Plus d’un mois après le vote de la loi électorale au Sénat, le chef de l’Etat tarde encore à convoquer la Chambre des députés. Parallèlement, le Collège transitoire du Conseil électoral permanent (CTCEP) met en application son pré-calendrier électoral. Ce jeudi 31 octobre devrait marquer la fin des inscriptions des partis politiques devant prendre part aux prochaines joutes électorales. Un processus boudé par les principales structures politiques du pays.
Robenson Geffrard, rgeffrard@lenouvelliste.com