Le ministre uruguayen des Affaires étrangères, Luis Almagro, dont le pays menace de retirer ses soldats de la Mission de l’ONU, est attendu mardi à Port-au-Prince, et exigera des garanties pour la démocratie.
“Si des garanties pour la démocratie” ne sont pas données, l’Uruguay entreprendra un retrait immédiat de ses troupes de la Minustah”, a déclaré le chancelier uruguayen.
L’Uruguay pourrait poser des conditions pour que ses soldats restent dans la Minustah et poursuivent leur mission jusqu’au du retrait des troupes en 2016, a-t-on également appris.
Le ministre des Affaires étrangères de l’Uruguay passera 24 heures à Port-au-Prince.
“Si on ne nous donne pas les garanties de démocratie alors l’Uruguay va préparer un plan de retrait immédiat de ses troupes, le plus tôt que possible”, a ajouté M. Almagro.
Mi-novembre, le président uruguayen José Mujica avait annoncé le retrait dans quelques jours d’une partie du contingent uruguayen déployé en Haïti au sein de la Minustah.
“Les soldats uruguayens ne peuvent pas protéger un gouvernement qui est en train de se transformer en un régime autocratique dans la mesure où il n’a pas organisé des élections pour compléter le Sénat”, a indiqué pour sa part le chancelier Almagro.