La destination touristique Ile-à-Vache en marche
Le Nouvelliste | Publié le : 16 décembre 2013
Le comité de pilotage de la destination touristique Ile-à-Vache s’est réuni vendredi pour faire le point sur l’avancement du projet visant à développer les potentiels touristiques de l’île. Deux nouveaux investisseurs ont présenté leurs projets de construction alors que le gouvernement a fait le point sur la construction des infrastructures publiques et les projets sociaux en cours.
Le projet de développement de la destination touristique Ile-à-vache est en cours d’exécution. Le comité de pilotage multiplie les rencontres en vue de concrétiser ce grand projet cher au gouvernement. Sur place, les changements ne sont pas encore visibles. Plusieurs étapes doivent être franchies avant de voir les premiers projets se concrétiser. Progressivement, le gouvernement semble jeter les bases de ce projet ambitieux.
Le comité de pilotage a tenu sa 5e réunion vendredi sous le patronage du ministère du Tourisme. Les Investisseurs, les autorités locales, les firmes de construction, les représentants des différents ministères et secrétaires d’Etat impliqués dans ce grand projet se sont rencontrés sur place, à l’Ile-à-vache comme prévu pour chaque trimestre. Cette 5e rencontre était l’occasion pour le groupe Holmes, l’hôtel Abaka bay Resort, de présenter au comité leur projet de construction. Le ministère du Tourisme en a profité pour présenter le niveau d’avancement des infrastructures publiques qui doivent précéder les investissements privés à l’Ile-à-Vache.
Pour faciliter l’accès à l’île et le début des travaux de construction, un aéroport, des kilomètres de route sont en construction sur l’île qui a une population de 15 000 habitants. Mis à part l’aéroport, un nouveau port touristique est déjà en chantier sur le littoral de la ville des Cayes, en face de l’Ile-à-Vache. Le gouvernement qui se montre très optimiste quant à la réalisation de ce projet en fait aussi le point sur l’avancement des projets sociaux devant accompagner le développement touristique de l’île.
Plus loin, le comité de pilotage s’est penché sur la question du titre de propriété des domaines qui seront exploités. Un point important sur lequel la ministre du Tourisme a voulu rassurer les investisseurs, pour la plupart des étrangers. L’ONACA a fait une belle présentation sur les travaux réalisés concernant le cadastre. « On a passé en revue toutes les parcelles de terre qui seront utilisées pour la construction des infrastructures touristiques. On a parlé des personnes qui y habitent, celles qui détiennent des papiers d’affermage, on s’est renseigné de tout ça afin de sécuriser les domaines pour les investisseurs », a déclaré la ministre Stéphanie B. Villedrouin, qui faisait un résumé de la rencontre.
Tout en investissant dans le développement touristique de l’ile, le comité de pilotage dit accorder une attention spéciale à la protection de son écosystème. Le ministère de l’Agriculture met en place toute une série de mesures devant permettre à la protection de l’environnement sur l’île qui devrait connaître de grandes transformations au cours des prochains mois. Le secrétaire d’Etat à la Production végétale qui a participé à la rencontre de vendredi a procédé au lancement de 4 projets agrotouristiques. « Le ministère de l’Agriculture entend aussi développer une agriculture biologique sur l’île et les autres communes du département du Sud qui devront bénéficier des retombées du développement touristique de l’Ile-à-vache », a fait croire le secrétaire d’Etat à la Production végétale, Fresner Dorcin.
Didier Boulard a été le tout premier investisseur étranger à s’établir sur l’île. Le propriétaire de l’hôtel Port Morgan a dit constater un vrai intérêt du gouvernement actuel pour l’ile qu’il a découverte alors qu’elle était encore vierge. « Les choses ont beaucoup bougé ici durant les derniers mois. L’île était vierge, il n’y avait encore rien sur l’île quand je suis arrivé », a témoigné ce pionnier français, qui ne s’est plus séparé de cette portion de terre qui porte désormais son empreinte. Didier Boulard déclare que c’est très bien de voir d’autres investisseurs venir investir sur l’île d’autant qu’il n’aime pas habiter tout seul. Il y a plein d’endroits magnifiques, il faut les mettre en valeur, a-t-il conclu.
Par ce projet, le gouvernement entend mettre en valeur les potentialités touristiques de l’Ile-à-vache. Plusieurs chaînes d’hôtels devraient s’établir durant les prochaines années sur l’île. Le projet est géré conjointement par le gouvernement haïtien, les investisseurs et d’autres acteurs du secteur privé.
Le comité de pilotage a tenu sa 5e réunion vendredi sous le patronage du ministère du Tourisme. Les Investisseurs, les autorités locales, les firmes de construction, les représentants des différents ministères et secrétaires d’Etat impliqués dans ce grand projet se sont rencontrés sur place, à l’Ile-à-vache comme prévu pour chaque trimestre. Cette 5e rencontre était l’occasion pour le groupe Holmes, l’hôtel Abaka bay Resort, de présenter au comité leur projet de construction. Le ministère du Tourisme en a profité pour présenter le niveau d’avancement des infrastructures publiques qui doivent précéder les investissements privés à l’Ile-à-Vache.
Pour faciliter l’accès à l’île et le début des travaux de construction, un aéroport, des kilomètres de route sont en construction sur l’île qui a une population de 15 000 habitants. Mis à part l’aéroport, un nouveau port touristique est déjà en chantier sur le littoral de la ville des Cayes, en face de l’Ile-à-Vache. Le gouvernement qui se montre très optimiste quant à la réalisation de ce projet en fait aussi le point sur l’avancement des projets sociaux devant accompagner le développement touristique de l’île.
Plus loin, le comité de pilotage s’est penché sur la question du titre de propriété des domaines qui seront exploités. Un point important sur lequel la ministre du Tourisme a voulu rassurer les investisseurs, pour la plupart des étrangers. L’ONACA a fait une belle présentation sur les travaux réalisés concernant le cadastre. « On a passé en revue toutes les parcelles de terre qui seront utilisées pour la construction des infrastructures touristiques. On a parlé des personnes qui y habitent, celles qui détiennent des papiers d’affermage, on s’est renseigné de tout ça afin de sécuriser les domaines pour les investisseurs », a déclaré la ministre Stéphanie B. Villedrouin, qui faisait un résumé de la rencontre.
Tout en investissant dans le développement touristique de l’ile, le comité de pilotage dit accorder une attention spéciale à la protection de son écosystème. Le ministère de l’Agriculture met en place toute une série de mesures devant permettre à la protection de l’environnement sur l’île qui devrait connaître de grandes transformations au cours des prochains mois. Le secrétaire d’Etat à la Production végétale qui a participé à la rencontre de vendredi a procédé au lancement de 4 projets agrotouristiques. « Le ministère de l’Agriculture entend aussi développer une agriculture biologique sur l’île et les autres communes du département du Sud qui devront bénéficier des retombées du développement touristique de l’Ile-à-vache », a fait croire le secrétaire d’Etat à la Production végétale, Fresner Dorcin.
Didier Boulard a été le tout premier investisseur étranger à s’établir sur l’île. Le propriétaire de l’hôtel Port Morgan a dit constater un vrai intérêt du gouvernement actuel pour l’ile qu’il a découverte alors qu’elle était encore vierge. « Les choses ont beaucoup bougé ici durant les derniers mois. L’île était vierge, il n’y avait encore rien sur l’île quand je suis arrivé », a témoigné ce pionnier français, qui ne s’est plus séparé de cette portion de terre qui porte désormais son empreinte. Didier Boulard déclare que c’est très bien de voir d’autres investisseurs venir investir sur l’île d’autant qu’il n’aime pas habiter tout seul. Il y a plein d’endroits magnifiques, il faut les mettre en valeur, a-t-il conclu.
Par ce projet, le gouvernement entend mettre en valeur les potentialités touristiques de l’Ile-à-vache. Plusieurs chaînes d’hôtels devraient s’établir durant les prochaines années sur l’île. Le projet est géré conjointement par le gouvernement haïtien, les investisseurs et d’autres acteurs du secteur privé.
Louis-Joseph Olivier ljolivier@lenouvelliste.com