Petite-Rivière de l’Artibonite/Contingent équatorien
Une base pour l’armée sans nom de Martelly
Le Nouvelliste | Publié le : 16 décembre 2013
Quelques jours avant de quitter définitivement le sol national, des militaires équatoriens, ont remis officiellement vendredi la base de Petite-Rivière de l’Artibonite au contingent haïtien. La livraison des projets exécutés par le corps d’ingénieurs de l’armée équatorienne a été également effectuée au cours de cette cérémonie.
Petit à petit, le nouveau corps créé par le président de la République, Michel Joseph Martelly, force nationale de défense, se structure. Après environ quatre (4) mois de stage dans La Vallée de l’Artibonite aux côtés des soldats équatoriens, les onze (11) officiers-ingénieurs et trente (30) soldats-techniciens vont devoir assurer la relève. Comme prévu, ils seront affectés à la vigilance environnementale, à la protection civile, etc. Pour l’instant, ils ne porteront pas d’armes.
Le gouvernement équatorien a grandement contribué à la mise en place de cette nouvelle force. Aux écoles Eloy Alfaro et Los Vencedores de CENEPA, pendant dix mois, il a formé les officiers-ingénieurs et soldats-techniciens haïtiens. Cette aide entre dans le cadre de sa contribution à la reconstruction du pays qui a été frappé par le séisme dévastateur de janvier 2010.
Petit à petit, le nouveau corps créé par le président de la République, Michel Joseph Martelly, force nationale de défense, se structure. Après environ quatre (4) mois de stage dans La Vallée de l’Artibonite aux côtés des soldats équatoriens, les onze (11) officiers-ingénieurs et trente (30) soldats-techniciens vont devoir assurer la relève. Comme prévu, ils seront affectés à la vigilance environnementale, à la protection civile, etc. Pour l’instant, ils ne porteront pas d’armes.
Le gouvernement équatorien a grandement contribué à la mise en place de cette nouvelle force. Aux écoles Eloy Alfaro et Los Vencedores de CENEPA, pendant dix mois, il a formé les officiers-ingénieurs et soldats-techniciens haïtiens. Cette aide entre dans le cadre de sa contribution à la reconstruction du pays qui a été frappé par le séisme dévastateur de janvier 2010.
Le contingent équatorien était arrivé en Haïti au lendemain du tremblement de terre. De cette date à nos jours, dans le département de l’Artibonite, il a réalisé divers projets. Des routes et des ponts sont construits. Des canaux d’irrigation sont curés. Des dispensaires et écoles sont réaménagés. L’extension de l’école nationale de Ségur (2e section communale de Petite-Rivière) est l’une de leurs principales réalisations. L’Equateur a déjà investi environ 30 millions de dollars américains dans la mise en place des infrastructures visant à remettre le pays sur ses rails.
L’ambassadeur de l’Equateur accrédité en Haïti, Carlos Lopez, a indiqué que son pays est fier d’appuyer la reconstruction de la République d’Haïti. Selon lui, l’Equateur continuera à mettre son expertise au service d’Haïti. D’un ton plaisant, Il a fait savoir aux membres du contingent équatorien qu’ils seront toujours « Bon bagay » en Haïti. M. Lopez, après son discours de circonstance, s’était chargé de remettre la clé (symbolique) de l’ensemble des projets exécutés par le corps de génie des forces armées équatoriennes au ministre haïtien de la Défense, Jean Rodolphe Joazile.
Le ministre de la Défense, visiblement heureux et satisfait, a promis aux donateurs d’assurer la pérennité de leurs œuvres. « Dans l’intérêt de la population artibonitienne, le gouvernement haïtien va maintenir ces réalisations en état. Du fond du cœur, nous remercions les autorités équatoriennes pour leur support », a lâché M. Joazile.
En signe de reconnaissance, le gouvernement haïtien a décoré le contingent équatorien. Cet honneur a été reçu par le major Marco Navas. Ce dernier s’est réjoui de recevoir cette distinction aux noms de ses frères d’armes.
Tout au long de son intervention, Jean Rodolphe Joazile n’a jamais dit qui prendrait en charge les 41 jeunes officiers-ingénieurs et soldats-techniciens haïtiens. Ces jeunes travailleront-ils comme des bénévoles ? Là encore, le doute persiste. Qui les nourrira ? Des questions qui, pendant longtemps, préoccuperont l’esprit des gens avisés. Quid du projet de loi créant ce nouveau corps ? Rien n’a été dit non plus à ce sujet.
Tout au long de son intervention, Jean Rodolphe Joazile n’a jamais dit qui prendrait en charge les 41 jeunes officiers-ingénieurs et soldats-techniciens haïtiens. Ces jeunes travailleront-ils comme des bénévoles ? Là encore, le doute persiste. Qui les nourrira ? Des questions qui, pendant longtemps, préoccuperont l’esprit des gens avisés. Quid du projet de loi créant ce nouveau corps ? Rien n’a été dit non plus à ce sujet.
En 2011, au cours de sa campagne électorale, le chef de l’Etat avait promis de reconstituer les Forces armées d’Haïti (FAd’H). Ce plan aurait été dévoyé par la communauté internationale qui souhaitrait, de préférence, le renforcement de la Police nationale d’Haïti (PNH). En attendant la concrétisation de son rêve, M. Martelly a mis sur pied ce corps qui s’apparente à une « force nationale de défense ».
La cérémonie de remise officielle de projets a commencé à l’Ecole nationale de Ségur et a pris fin à la base où seront cantonnés les 41 jeunes officiers et soldats- haïtiens. Plusieurs personnalités politiques y ont pris part. Parmi elles, le président de la commission communale, Fedner Grandpierre, le député de la circonscription, Venex Cyrius, le sénateur de l’Artibonite, François Anick Joseph, le délégué départemental de l’Artibonite, Jean-Michel Auguste.
Jodherson Cadet, jodhersoncadet@yahoo.fr
http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/125313/Une-base-pour-larmee-sans-nom-de-Martelly.html