Le rapport d’enquête rendu par le Juge Yvickel Dabrésil continue d’alimenter les débats. L’ex-sénatrice Mirlande Libérus est montée au créneau pour dénoncer ce rapport et a informé qu’elle n’entendait pas s’exprimer en dehors de la présence de ses avocats. Du côté du gouvernement, le dossier Jean Dominique serait un dossier sensible, a fait remarquer la ministre chargée des droits humains, Rosanne Auguste.
La ministre entend laisser la justice faire son travail, et en tant que ministre qui défend les droits humains, elle croit que son rôle est justement d’encourager la justice à faire son travail. “Je ne peux pas discuter publiquement la décision d’un juge”, a-t-elle soutenu.
C’est le juge, a-t-elle poursuivi, qui détient le pouvoir de parler de cette affaire. “Nous sommes un gouvernement responsable”, a-t-elle martelé.
La ministre s’est également félicitée des avancées enregistrées dans le cadre de ce dossier. “Jean Dominique a été assassiné en 2000 et voilà que ce n’est qu’en 2014 et grâce au mécanisme mis en place par ce gouvernement pour faciliter l’accès à la justice qu’on arrive à ces résultats” a-t-elle déclaré.
HPN