Depuis le mardi 10 décembre, plusieurs centaines d’ouvrières et ouvriers haïtiens travaillant dans des industries d’assemblage ont manifesté dans plusieurs rues de Port-au-Prince pour revendiquer 500 gourdes comme salaire minimum. La manifestation avait abouti devant le Parlement. Les manifestants ont exprimé leur rejet du salaire minimum recommandé fin novembre dernier par le Conseil supérieur des salaires (CSS) passant de 200 à 225 gourdes le salaire minimum journalier pour le secteur des ouvriers travaillant pour les usines de sous-traitance. Des parlementaires haïtiens dont les députés Fritz Gérald Bourjolly et Arnel Bélisaire ont affiché leur appui aux ouvriers. Ce dernier a reçu quelques membres de syndicats au Parlement et il promet de les accompagner tout en les invitant à s’unir s’ils veulent que leurs revendications soient prises en compte.
Ce mercredi 11 décembre, les manifestants ont une nouvelle fois investi le macadam pour dénoncer le salaire minimum du CSS tout en signalant que le salaire minimum est insuffisant et ne peut leur permettre de subvenir convenablement à leurs besoins de tous les jours. Ils voulaient terminer leur manif devant l’hôtel Royal Oasis. Mais la police nationale d’Haïti les a contraint à rebrousser le chemin. Toutefois, ils sont déterminés à continuer la série de manifestations jusqu’à l’aboutissement de leurs revendications
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