Malgré les innombrables louanges en faveur de la mondialisation, un autre désastre humanitaire horrible se déroule actuellement, cette fois-ci dans les Caraïbes, causé par la politique anglo-hollandaise de dépopulation et de génocide.
Après la décision, en septembre, d’une une cour dominicaine d’expulser les résidents haïtiens dont les parents vivaient au pays illégalement, même si ces résidents sont nés en République Dominicaine, une vagues de violence anti-haïtienne secoue la nation et des expulsions forcées ont augmenté dramatiquement.
Jusqu’à aujourd’hui, 357 personnes ont quitté le pays, forcées à l’exil ou craignant pour leur vie. On estime à 200 000 le nombre de Haïtiens pouvant être affectés par cette décision.
La République Dominicaine a toujours été historiquement un lieu de refuge pour Haïti, où les Haïtiens pauvres vont pour se chercher un emploi et améliorer quelque peu leur existence. « Nous sommes ici à cause de la famine. Il y a une famine en Haïti, et il y a la pauvreté », dit un adolescent haïtien, Mother Jones, dont les propos ont été rapportés dans la presse le 19 novembre.
Ceci n’est pas simplement un enjeu local, malgré l’aspect historique du conflit entre les deux nations. L’effondrement financier mondial et les politiques meurtrières imposées par l’oligarchie de Londres et Wall Street ont dévasté la République Dominicaine, dont le gouvernement considère les nouveaux arrivants haïtiens comme un fardeau économique trop lourd à porter.
Le reste des Caraïbes est dans une situation similaire. La région dépend totalement du tourisme, et se trouve en combat constant contre les cartels de la drogue et les activités criminelles qui y sont reliés, qui se sont accrues pendant que l’économie se désintègre et que le tourisme disparaît.
De plus, 3 ans après le séisme, à cause des politiques génocidaires de Barack Obama, Haïti est au comble du désespoir économique et se trouve aux prises avec une épidémie de choléra. Un nombre croissant de Haïtiens s’embarquent sur des bateaux de fortune, victimes de trafiquants sans scrupules, pour rejoindre Puerto Rico ou la Floride, causant une crise humanitaire grave qui ressemble à celle vécue par les réfugiés africains fuyant la guerre, les maladies et la pauvreté vers l’Europe.
30 Haïtiens se sont noyés le 24 novembre quand le bateau sur lequel ils prenaient place a chaviré avant d’atteindre Puerto Rico. NBC News a rapporté le 25 novembre que selon les responsables américains de l’application de la loi sur l’immigration, 2 100 Haïtiens ont été interceptés rien que cette année en faisant le dangereux trajet pour atteindre Puerto Rico (comparativement à seulement 139 durant les quatre années précédentes !)
http://www.solidariteetprogres.org/actualites-001/article/haiti-l-exode-du-desespoir.html