Invité à s’expliquer sur le comportement jugé passif de la Police lors des récentes émeutes, Michel-Ange Gédéon affirme qu’ils étaient pris à défaut, même si certains sénateurs évoquent plutôt un profond malaise existant ente le chef de la police et le président Jovenel Moïse
Le directeur général de la PNH, accompagné des membres du haut état-major, dont le directeur départemental de l’Ouest, Berson Soljour, a répondu pendant des heures aux questions des pères conscrits. Où était la Police nationale lors des émeutes des 6, 7 et 8 juillet derniers ? Pourquoi il n’y a pas eu un plan du CSPN pouvant contenir tout éventuel mécontentement populaire ? Michel-Ange Gédéon a expliqué qu’il était impossible pour les forces de l’ordre de contrecarrer à temps les protestations de rues.
«Nous étions pris à défaut», a martelé le directeur général précisant que la police a globalement fait de son mieux.
Cependant certains sénateurs dont l’élu du Nord-Ouest, Kédelaire Augustin, évoque un profond malaise existant ente le chef de la police et le président Jovnel Moïse qui serait à la base du manque de coordination observé dans les actions de la PNH.
A l’issu de la séance, le Sénat de la République a promis d’œuvrer à l’amélioration des conditions de travail des policiers dans le budget 2018-2019.
Extrait du Journal (Loop Haiti)
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