La Havane , 29 janvier 2014- (AHP)- Intervenant mercredi à La Havane au 2e sommet de la la Communauté des Etats d’Amérique latine et des Caraïbes (Celac), la première ministre de Trinidad et Tobago, Kamla Persad- Bissessar, est intervenue une nouvelle fois sur le dossier de la dénationnalisation de centaines de mlliers de Dominicains d’origine étrangère, paticulièrement haïtienne, suite à une décision jugée raciste de la Cour constiutionnelle de la Republique dominicaine.
Madame Bissessar a indiqué que le projet de la CELAC est un projet d’un engagement positif , tout en admettant qu’ il y aura toujours des différences .
“Il y aura toujours des moments où nous ne partagerons pas la même position et serons fortement en désaccord”, a-t-elle indiqué, soulignant la nécessité d’avancer chaque fois qu’il y a des différences .
A ce propos, la première ministre Kamla Persad- Bissessar a souligné que lorsque la CARICOM éleva la voix pour exprimer ses préoccupations sur les violations des droits de l’homme par rapport à la situation des Dominicains d’origine haïtienne nés en République dominicaine mais dénationalisés par la cour constitutionnelle de ce pays, il l’a fait dans l’esprit d’un dialogue constructif et d’une accolade fraternelle.
En présence d’une pléiade de chef d’Etats et de gouvernement de l’Amérique latine et des caraibes, dont le président domicain, Danilo Medina, elle s’est déclarée convaincue qu’une solution peut être trouvée, qui respecte les droits fondamentaux des personnes touchées par la décision .
“Nous avons pris note également de l’approche positive adoptée par la CELAC de discuter de la question de la migration tant à l’intérieur de la Communauté que de la Communauté vis-à-vis-de pays tiers”, a-t-elle ait savoir, rappelant que la réunion de la CELAC sur les migrations qui s’est tenue au Costa Rica en août 2013, a mis l’emphase par exemple, sur le respect des droits humains , la protection des femmes et des enfants et des secteurs sociaux vulnérables.
Mais Medina est revenu est revenu à la Havane sur une decalaration qu’il a fait faite en septembre dernier tout juste après la décision de la our constitutionelle. Il avait alors declarés que les persones touchees sont ds Dominicains `a part entière. Il s’en était même excusé.
Mais à Cuba, dans une entrevue accordée à la presse étrangère, il a indiqué qu’on ne peut avoir enlevé la nationalité à des gens qui ne l’ont jamais eu, en allusion à ces centaines de milliers de Dominicains qui ont contribué au dévelopement de ce pays, qui ont participé activement à la vie politique , sociale et économique dominicaine et qui ont été candidats où électeurs, et dont certains ont même voté pour lui, lors de la dernière présidentielle dominicaine.
Le président Medina s’est felicité du fait qu’Haïti faclite la tache a son pays, en aceptant de s’asseoir à la table des négociations.
En effet, a pression a baissé considérablement sur la République domicaine depuis la décision prise par Haïti de discuter de la question et d’autres sujets conexes avec ce pays, par le biais de de deux commissions ad hoc, sur une durée de plus d’un an.
L’Exécutif dominicain avait informé le 10 janvier de son intention se soumettre le 27 février au parlement un projet de loi dit de naturalisation pour tenter de calmer le scandale provoqué par la sentence de la Cour constitutionelle. Mais depuis, rien n’a filtré sur le dossier des malheureux Dominicains dénationnalises, qui semble relegué à l’arrière plan.
Mais non! une deuxieme rencontre est prévue le 3 février prochain a Jimani, en République dominicaine.
AHP