L’éducation active pour accélérer le développement d’Haïti
Le Nouvelliste | Publi le :05 septembre 2013
Amos Cincir mcincir@lenouvelliste.com
Dans une tentative ambitieuse de transformer les systèmes d’éducation et de formation en Haïti – afin qu’ils deviennent des leviers puissants pour la production du capital humain dont notre pays a besoin -, les responsables du Centre d’entraînement aux méthodes d’éducation active (CEMEA-Haïti) ont réuni lundi et mardi un large éventail d’acteurs du secteur de l’éducation.
Cette rencontre qui s’est tenue au centre Emmaüs de Delmas 41, a été bien accueillie par les différents participants. Elle visait à faire un état des lieux sur le système éducatif haïtien autour d’un axe directeur: les conséquences sur les individus (les élèves, les universitaires mais aussi les professionnels de l’éducation au sens large, les usagers, etc.) des transformations des systèmes d’enseignement, de la réforme scolaire et des relations entre l’école, les autres institutions et l’environnement. Des thème comme « l’éducation:outil de développement», « la question de l’éducation en Haïti», « les méthodes d’éducation active», étaient au rendez-vous. Selon Daniel Wateloo, qui représente les CEMEA Martinique, la nouvelle approche de la formation mise en oeuvre par les CEMEA est déterminante dans la construction des sociétés de l’information et du savoir qui constituent actuellement un préalable incontournable au développement humain durable.
Spécialiste de l’insertion et des questions de jeunesse, Daniel Wateloo confirme que le mouvement d’éducation populaire des CEMEA rassemble des personnes engagées autour des pratiques, des valeurs et des principes de l’éducation nouvelle et des méthodes d’éducation active. «Cette approche active de l’éducation entend transformer les milieux et les institutions par la mise en action des individus, leur autonomisation et leur émancipation. La méthode des CEMEA est d’aider l’individu à se développer et aussi à développer son pays», a-t-il déclaré, en présence des membres du CEMEA-Haïti, dont Franckenson Désir, Aland Léger, Aubens Femine et Jean Emmanuel Baptiste.
Travaillant avec une équipe de jeunes Haïtiens dynamiques, Jean Wilguins Charles, président de CEMEA-Haïti, a déclaré qu’en dépit du fait que l’institution oeuvre dans le système éducatif, il a voulu montrer aux éducateurs comment adopter la méthode active parce qu’elle est palpable. «On veut que l’enseignement se fasse autrement afin que l’enfant puisse produire et transformer son savoir pour devenir un agent de changement et de développement.»
Quant à Emmanuel Eliacin des CEMEA-Belgique, cette nouvelle approche est riche d’enjeux et de défis. Selon lui, l’éducation va bien au-delà de l’apprentissage de la lecture, de l’écriture et du calcul. Elle représente l’un des meilleurs investissements qu’un pays puisse faire pour sa population et son avenir, et elle joue un rôle crucial dans la lutte contre la pauvreté et les inégalités.
« Haïti doit appliquer la méthode des CEMEA avec sa culture, sa langue et son environnement en adaptant tout cela à la réalité du pays», a ajouté M. Eliacin.
En organisant cette rencontre, le CEMEA-Haïti veut engager les décideurs au plus haut niveau à ouvrir la voie des réformes qui devront être mises en oeuvre pour transformer les systèmes d’éducation et de formation afin qu’ils deviennent des instruments efficaces de formation du capital humain, dont Haïti a le plus grand besoin.
Spécialiste de l’insertion et des questions de jeunesse, Daniel Wateloo confirme que le mouvement d’éducation populaire des CEMEA rassemble des personnes engagées autour des pratiques, des valeurs et des principes de l’éducation nouvelle et des méthodes d’éducation active. «Cette approche active de l’éducation entend transformer les milieux et les institutions par la mise en action des individus, leur autonomisation et leur émancipation. La méthode des CEMEA est d’aider l’individu à se développer et aussi à développer son pays», a-t-il déclaré, en présence des membres du CEMEA-Haïti, dont Franckenson Désir, Aland Léger, Aubens Femine et Jean Emmanuel Baptiste.
Travaillant avec une équipe de jeunes Haïtiens dynamiques, Jean Wilguins Charles, président de CEMEA-Haïti, a déclaré qu’en dépit du fait que l’institution oeuvre dans le système éducatif, il a voulu montrer aux éducateurs comment adopter la méthode active parce qu’elle est palpable. «On veut que l’enseignement se fasse autrement afin que l’enfant puisse produire et transformer son savoir pour devenir un agent de changement et de développement.»
Quant à Emmanuel Eliacin des CEMEA-Belgique, cette nouvelle approche est riche d’enjeux et de défis. Selon lui, l’éducation va bien au-delà de l’apprentissage de la lecture, de l’écriture et du calcul. Elle représente l’un des meilleurs investissements qu’un pays puisse faire pour sa population et son avenir, et elle joue un rôle crucial dans la lutte contre la pauvreté et les inégalités.
« Haïti doit appliquer la méthode des CEMEA avec sa culture, sa langue et son environnement en adaptant tout cela à la réalité du pays», a ajouté M. Eliacin.
En organisant cette rencontre, le CEMEA-Haïti veut engager les décideurs au plus haut niveau à ouvrir la voie des réformes qui devront être mises en oeuvre pour transformer les systèmes d’éducation et de formation afin qu’ils deviennent des instruments efficaces de formation du capital humain, dont Haïti a le plus grand besoin.
Amos Cincir mcincir@lenouvelliste.com