Comme prévu, plusieurs milliers de personnes ont battu le pavé, ce vendredi, à Port-au-Prince et dans certaines villes de province toujours dans l’objectif de contraindre le président Jovenel Moise à la démission
A Port-au-Prince, les protestataires ont pu se rendre devant le siège de la MINUJUSTH à Clercine en dépit du fait que des agents de la PNH aient lancé, à plusieurs reprises, des grenades de gaz lacrymogène pour les en empêcher.
Plusieurs responsables de l’opposition dont les sénateurs Evalière Beauplan et Nènèl Cassy, les Député Joseph Manès Louis et Roger Millien et Volcy Assad ont été reçus par un responsable de la MINUJUSTH auquel ils ont remis la correspondance destinée au secrétaire général des Nations-Unies. Dans cette lettre, Il est demandé à Antonio Guterres de se désolidariser d’avec le président Jovenel Moise.
La journaliste Matiado Vilmé, correspondante de la Voix de l’Amérique, a été victime de brutalités policières à Clercine.
Une femme âgée de 65 ans a été tuée par balles au Cap-Haitien. Des manifestants pointent du doigt des agents de l’UDMO
A Jérémie, 6 manifestants ont été blessés par balles. Ils pointent du doigt des partisans du nouveau délégué départemental de la Grand’Anse. Une entreprise appartenant à l’un d’entre eux a été incendiée par les protestataires.
Aux Cayes, la police a procédé à l’arrestation de 2 femmes au terme de la manifestation. Elles avaient des machettes et couteaux en leur possession.
3 blessés ont été également recensés dans la 3e ville pays. Parallèlement, un jeune homme a été tué par balle, jeudi soir, par des inconnus armés.
Le Réseau national de défense des droits humains informe avoir recensé, du 16 au 30 septembre, 189 blessés lors des manifestations anti-gouvernementales à travers le pays. Le RNDDH réclame des enquêtes de l’IGPNH autour des cas de brutalités policières.
Source :http://radiotelevision2000.com/home/?p=91710