Comme prévu, sénateurs et députés se sont réunis en session extraordinaire vendredi 22 novembre. Dans son discours de circonstance, le président de l’Assemblée nationale s’est montré très critique à l’endroit du président de la République.
« Michel Martelly n’agit pas de son plein gré en convoquant les députés à l’extraordinaire », dixit Dieuseul Simon Desras. « L’étau se resserre autour du locataire du Palais national, compte tenu des revendications de la population haïtienne », poursuit le président du Sénat.
« Le chef de l’Etat ne veut pas réaliser d’élections en Haïti. Son objectif est de gouverner par décret. Il n’a jamais caché ses élans dictatoriaux », ajoute Desras. Selon lui, Martelly doit reconnaitre les erreurs commises et se reprendre.
Pour leur part, les parlementaires proches du pouvoir qualifient les propos tenus par le président du Grand Corps de polémiques. « Il n’est pas à la hauteur de sa tâche », reprochent Wencesclass Lambert et Kenston Jean Baptiste. Rappelons que les députés ont été convoqués en session extraordinaire par le chef de l’Etat pour voter entre autres projets de loi celui de la loi électorale élaboré par le Collège transitoire du Conseil électoral permanent (CTCEP)
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