L’orchestre Tropicana, 50 ans, décoré par le Parlement
Le Nouvelliste | Publi le :06 septembre 2013
Yvince Hilaire
Les bureaux des deux chambres du Parlement ont organisé, vendredi, une cérémonie d’hommage en l’honneur de l’orchestre Tropicana d’Haïti à l’occasion de son 50e anniversaire. L’activité a été organisée en présence d’un public hétérogène composé, entre autres, de politiques, d’intellectuels et d’artistes.
« Un demi-siècle après, l’orchestre Tropicana continue de faire l’honneur de tous les Haïtiens, a psalmodié le sénateur Maxime Roumer, président de la commission Affaires sociales du Grand corps. C’est avec étonnement, respect et émotion que nous vous recevons en grande pompe ici. Tropic, poursuit celui qui s’identifie à un fan des premières heures de cette formation musicale, a réussi là où beaucoup de groupes musicaux ont échoué… »
« Au nom du groupe, je vous félicite et vous remercie pour cette initiative, a répondu, fier, Antoine Augustin, un cadre de l’orchestre fusée d’or internationale. La vie haïtienne aurait eu un vide sans Tropicana. Eduquer, instruire, amuser et plaire : c’est notre mission première… »
Pour le maestro-conseiller Octavius Charles, dit Ti Blan, « au-delà du symbolisme de cette cérémonie, il y a une dimension de reconnaissance sociale du travail réalisé par sa bande pendant un demi-siècle. Nous sommes là pour lutter contre la mélancolie, la solitude et la nostalgie ».
Le président de la Chambre des députés baptise la formation aux 50 bougies de patrimoine commun. « Tropicana, c’est l’orchestre de la communauté », a dit Jean-Tholbert Alexis, recommandant ainsi aux autres groupes de la nouvelle génération de suivre les traces de la formation capoise.
« Le Parlement vous salue avec honneur et référence, cher Tropicana, s’est réjoui le président du Sénat. C’est avec honneur que les mandataires du peuple vous ont reçu. Nous savons que la route a été longue, glissante, semée d’embûches. Mais vous êtes aujourd’hui «le chouchou, le boul pik » de toute la nation. Tropic, c’est un modèle de réussite. Après 50 ans de succès, l’institution revêt une dimension nationale…» Pour le sénateur Dieuseul Simon Desras, l’orchestre Tropicana est hors de portée «C’est un patrimoine national, un patrimoine mondial. Chapeau Tropic!»
Visiblement en liesse, l’administrateur de Tropicana, Pierre Pelota, croit qu’une telle initiative témoigne la volonté des plus hautes instances de l’Etat de supporter la musique haïtienne. « Sans nul doute, Tropicana est la Force. Nous marchons droit vers les 100 ans », a-t-il soufflé d’un air heureux.
A la fin de la cérémonie, les membres et fans de l’orchestre du maestro Ti blan ont chacun reçu une plaque Honneur et Mérite pour le travail accompli dans la communauté.
Parmi la brochette de personnalités qui y ont assisté se retrouvent Me Gérard Gourgues, le professeur Victor Benoit, les recteur et vice-recteur de l’Université d’Etat. La bonne humeur était perceptible sur tous les visages.
« Un demi-siècle après, l’orchestre Tropicana continue de faire l’honneur de tous les Haïtiens, a psalmodié le sénateur Maxime Roumer, président de la commission Affaires sociales du Grand corps. C’est avec étonnement, respect et émotion que nous vous recevons en grande pompe ici. Tropic, poursuit celui qui s’identifie à un fan des premières heures de cette formation musicale, a réussi là où beaucoup de groupes musicaux ont échoué… »
« Au nom du groupe, je vous félicite et vous remercie pour cette initiative, a répondu, fier, Antoine Augustin, un cadre de l’orchestre fusée d’or internationale. La vie haïtienne aurait eu un vide sans Tropicana. Eduquer, instruire, amuser et plaire : c’est notre mission première… »
Pour le maestro-conseiller Octavius Charles, dit Ti Blan, « au-delà du symbolisme de cette cérémonie, il y a une dimension de reconnaissance sociale du travail réalisé par sa bande pendant un demi-siècle. Nous sommes là pour lutter contre la mélancolie, la solitude et la nostalgie ».
Le président de la Chambre des députés baptise la formation aux 50 bougies de patrimoine commun. « Tropicana, c’est l’orchestre de la communauté », a dit Jean-Tholbert Alexis, recommandant ainsi aux autres groupes de la nouvelle génération de suivre les traces de la formation capoise.
« Le Parlement vous salue avec honneur et référence, cher Tropicana, s’est réjoui le président du Sénat. C’est avec honneur que les mandataires du peuple vous ont reçu. Nous savons que la route a été longue, glissante, semée d’embûches. Mais vous êtes aujourd’hui «le chouchou, le boul pik » de toute la nation. Tropic, c’est un modèle de réussite. Après 50 ans de succès, l’institution revêt une dimension nationale…» Pour le sénateur Dieuseul Simon Desras, l’orchestre Tropicana est hors de portée «C’est un patrimoine national, un patrimoine mondial. Chapeau Tropic!»
Visiblement en liesse, l’administrateur de Tropicana, Pierre Pelota, croit qu’une telle initiative témoigne la volonté des plus hautes instances de l’Etat de supporter la musique haïtienne. « Sans nul doute, Tropicana est la Force. Nous marchons droit vers les 100 ans », a-t-il soufflé d’un air heureux.
A la fin de la cérémonie, les membres et fans de l’orchestre du maestro Ti blan ont chacun reçu une plaque Honneur et Mérite pour le travail accompli dans la communauté.
Parmi la brochette de personnalités qui y ont assisté se retrouvent Me Gérard Gourgues, le professeur Victor Benoit, les recteur et vice-recteur de l’Université d’Etat. La bonne humeur était perceptible sur tous les visages.
Yvince Hilaire