Vive tension au Champ de Mars ce mardi. Des étudiants de différentes facultés de l’université d’Etat d’Haïti ont voulu manifester leur solidarité à un de leurs camarades de l’Ecole normale supérieure (ENS) dont une main a été déchiquetée, lundi, par une grenade lacrymogène lancée par la police.
A la mi-journée, le Champs-de-Mars fut en ébullition. Des tirs à l’arme automatique, Gaz Lacrymogène et acre fumée de pneus enflammés, ont rendu l’atmosphère à la fois tendu et irrespirable dans les périmètres de la plus grande place publique de la Capitale. Les jets de pierre à la rue Sainte Honoré, conjugués avec la situation ci-dessus décrite, ont provoqué une panique incontrolée qui avait envahi tout le bas de la ville.
Les activités ont été totalement paralysées pendant plusieurs heures.
L’étudiant qui est en troisième année à l’ENS voulait relancer la grenade lacrymogène qu’avaient envoyée des agents de la PNH pour tenter de freiner la manifestation que les étudiants organisaient contre le pouvoir en place le 18 novembre. celle-ci a explosé et déchiqueté sa main.
La reprise des cours qui étaient prévue dans certaines de ces entités, notamment la Faculté de Droit a été perturbée. De nombreux étudiant présents dans les cours de ces facultés ont été confrontés à de sérieux problèmes respiratoires à cause du gaz inhalé.
HPN