Martelly plaide en faveur de la préservation de l’héritage des ancêtres et de la réconciliation

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 Le président Michel Martelly a plaidé, lors de la célébration aux Gonaives du 210e anniversaire de l’indépendance d’Haïti (1er janvier 1804- 1er janvier 2014), en faveur de la préservation de l’héritage des ancêtres et de la réconciliation nationale.

« Haïti doit rester un grand pays, c’est notre responsabilité. Pour ne pas perdre ce grand héritage, c’est notre responsabilité de le défendre et de le faire grandir… C’est dans la paix, la stabilité et dans le respect pour chacun que l’on pourra construire un Etat fort qui pourrait servir tous ses enfants », déclare Martelly dans un discours prononcé sur la place d’armes des Gonaives.

Les cérémonies officielles de commémoration ont eu lieu en présence notamment du premier ministre Laurent Lamothe, du président de l’assemblée nationale, Dieusseul Simon Desras, et du vice-président de cette assemblée, Jean Tholbert Alexis.

L’ex-dictateur Jean Claude Duvalier, objet d’une procédure judiciaire pour crimes contre l’humanité et détournements de fonds publics, et l’ancien président Prosper Avril ont été remarqués.

A l’aube de cette année 2014, Martelly promet de prendre la route de la paix, du dialogue, de la stabilité politique, et des élections.

Il rappelle que son prochain rendez-vous aux Gonaïves, est pour la période carnavalesque, en mars 2014. Ainsi projette-t-il d’injecter dans la ville la somme de 5 millions de dollars américains afin de la préparer à accueillir le prochain carnaval.

Auparavant, lors de la traditionnelle homélie de circonstance dans la cathédrale Saint Charles Borromée des Gonaïves, l’évêque des Gonaïves, Mgr Yves Marie Péant, a inscrit l’année 2014 sous le signe de la paix, du pardon réciproque, de la réconciliation, du dialogue constructif, du consensus et de la recherche sincère de solution.

Le prélat a souligné les luttes fratricides pour le pouvoir, le manque de respect de l’autre, des normes et des lois, la gabegie administrative et la corruption, la polarisation politique, comme causes de l’élargissement du « fossé de plus en plus béant entre les nantis et les dépourvus ».

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