Justice/Mise en disponibilité
Rumeurs ou revirement: le chef du parquet des Cayes ferme à son poste
Le Nouvelliste | Publi le :17 septembre 2013
Robenson Geffrard
« Je suis confortablement installé dans mon fauteuil de commissaire du gouvernement », a déclaré tout souriant mardi au Nouvelliste Jean-Marie Salomon, le chef du parquet des Cayes. Le directeur général du ministère de la Justice, Aly Roody, a indiqué au journal qu’il n’était pas en mesure de confirmer la mise en disponibilité de Me Salomon
Rumeurs ou revirement. La nouvelle de la mise en disponibilité du commissaire du gouvernement des Cayes a fait la une de toutes les éditions de nouvelles depuis le week-end écoulé. Des informations que le directeur général du ministère de la Justice n’est pas en mesure de confirmer. « Je sais, cependant, qu’il y a une commission d’enquête indépendante qui travaille sur le dossier des Cayes », a confié au Nouvelliste Aly Roody joint au téléphone mardi après-midi.
Vendredi dernier, en off, un haut responsable gouvernemental avait confié au journal que le commissaire du gouvernement Jean-Marie Salomon « va être mis en disponibilité » à la suite de l’arrestation par ce dernier de l’homme d’affaires Daniel Evinx. « Nous ne voulons pas que les parquets se transforment en officines de règlements de comptes », avait-il dit, soulignant que le commissaire du gouvernement a agi de « manière fantaisiste et précipitée ».
Jean-Marie Salomon qualifie de rumeurs les informations véhiculées dans la presse qui laissaient croire qu’il avait été mis en disponibilité. « Je suis confortablement installé dans mon fauteuil de commissaire du gouvernement », a-t-il répété plusieurs fois au cours de cette interview accordée au Nouvelliste.
Le dossier de l’homme d’affaires Daniel Evinx est au cabinet d’instruction, a-t-il dit, comme l’instruction est secrète, « j’attends… ». Le commissaire du gouvernement des Cayes a indiqué qu’il ne regrette pas d’avoir demandé à la police de procéder à l’arrestation de M. Evinx. « Comme dit la chanson, je ne regrette rien… », a-t-il lancé en riant.
Réagissant aux déclarations du porte-parole adjoint de la police nationale, Gary Desrosiers, disant que ce n’est pas la PNH qui avait procédé à l’arrestation de Daniel Evinx, Me Salomon a déclaré qu’il ne revient pas à la police de passer des instructions à la justice. « La justice est au-dessus de la police, a-t-il fait valoir. Le commissaire du gouvernement a mis l’action publique en mouvement contre Daniel Evinx et consorts. D’autres personnes sont activement recherchées dans le cadre de ce dossier. »
L’inspecteur de police Gary Desrosiers a révélé : « La police n’a pas arrêté ce citoyen parce qu’elle n’a rien à lui reprocher. » Selon lui, « c’est Daniel Evinx qui nous a informés avoir vu une cargaison de marijuana flotter en mer sur son passage ». « Ce citoyen aidait la police en la mettant au courant de ce qu’il avait trouvé. S’il est arrêté, ce n’est pas par la police », avait insisté le porte-parole adjoint de la PNH, martelant que la DEA et la BLTS avaient auditionné l’intéressé mais n’avaient rien à lui reprocher.
Paradoxalement, la veille, Rénald Masseille, de la police du Sud, avait indiqué que le commissariat des Cayes avait reçu un mandat émis à l’encontre du citoyen Daniel Evinx habitant à Port-Salut pour trafic de stupéfiants. « La police, accompagnée du commissaire du gouvernement, a exécuté le mandat », avait-il confié à la presse.
Parce que, selon Me Jean-Marie Salomon, « Daniel Evinx a fait des déclarations intempestives à la presse disant que tôt ou tard il règlera son compte avec moi », le commissaire du gouvernement dit avoir des inquiétudes sur sa sécurité. « C’est pourquoi j’ai alerté l’opinion nationale et internationale sur les menaces qui planent sur ma tête et sur ma famille. Mais je vaque à mes activités coutumières au parquet », a-t-il dit au Nouvelliste.
L’homme d’affaires Daniel Evinx n’a passé qu’une seule nuit au commissariat des Cayes où il avait été placé en garde à vue. Il a été libéré vendredi par le juge d’instruction Josias Jean Pierre qui n’a retenu aucune charge contre lui, a-t-on appris de source judiciaire.
Vendredi dernier, en off, un haut responsable gouvernemental avait confié au journal que le commissaire du gouvernement Jean-Marie Salomon « va être mis en disponibilité » à la suite de l’arrestation par ce dernier de l’homme d’affaires Daniel Evinx. « Nous ne voulons pas que les parquets se transforment en officines de règlements de comptes », avait-il dit, soulignant que le commissaire du gouvernement a agi de « manière fantaisiste et précipitée ».
Jean-Marie Salomon qualifie de rumeurs les informations véhiculées dans la presse qui laissaient croire qu’il avait été mis en disponibilité. « Je suis confortablement installé dans mon fauteuil de commissaire du gouvernement », a-t-il répété plusieurs fois au cours de cette interview accordée au Nouvelliste.
Le dossier de l’homme d’affaires Daniel Evinx est au cabinet d’instruction, a-t-il dit, comme l’instruction est secrète, « j’attends… ». Le commissaire du gouvernement des Cayes a indiqué qu’il ne regrette pas d’avoir demandé à la police de procéder à l’arrestation de M. Evinx. « Comme dit la chanson, je ne regrette rien… », a-t-il lancé en riant.
Réagissant aux déclarations du porte-parole adjoint de la police nationale, Gary Desrosiers, disant que ce n’est pas la PNH qui avait procédé à l’arrestation de Daniel Evinx, Me Salomon a déclaré qu’il ne revient pas à la police de passer des instructions à la justice. « La justice est au-dessus de la police, a-t-il fait valoir. Le commissaire du gouvernement a mis l’action publique en mouvement contre Daniel Evinx et consorts. D’autres personnes sont activement recherchées dans le cadre de ce dossier. »
L’inspecteur de police Gary Desrosiers a révélé : « La police n’a pas arrêté ce citoyen parce qu’elle n’a rien à lui reprocher. » Selon lui, « c’est Daniel Evinx qui nous a informés avoir vu une cargaison de marijuana flotter en mer sur son passage ». « Ce citoyen aidait la police en la mettant au courant de ce qu’il avait trouvé. S’il est arrêté, ce n’est pas par la police », avait insisté le porte-parole adjoint de la PNH, martelant que la DEA et la BLTS avaient auditionné l’intéressé mais n’avaient rien à lui reprocher.
Paradoxalement, la veille, Rénald Masseille, de la police du Sud, avait indiqué que le commissariat des Cayes avait reçu un mandat émis à l’encontre du citoyen Daniel Evinx habitant à Port-Salut pour trafic de stupéfiants. « La police, accompagnée du commissaire du gouvernement, a exécuté le mandat », avait-il confié à la presse.
Parce que, selon Me Jean-Marie Salomon, « Daniel Evinx a fait des déclarations intempestives à la presse disant que tôt ou tard il règlera son compte avec moi », le commissaire du gouvernement dit avoir des inquiétudes sur sa sécurité. « C’est pourquoi j’ai alerté l’opinion nationale et internationale sur les menaces qui planent sur ma tête et sur ma famille. Mais je vaque à mes activités coutumières au parquet », a-t-il dit au Nouvelliste.
L’homme d’affaires Daniel Evinx n’a passé qu’une seule nuit au commissariat des Cayes où il avait été placé en garde à vue. Il a été libéré vendredi par le juge d’instruction Josias Jean Pierre qui n’a retenu aucune charge contre lui, a-t-on appris de source judiciaire.
Robenson Geffrard