Le président de la commission Affaires étrangères de la chambre des députés, Abel Descolines, a appelé mercredi le gouvernement haïtien à commencer à envisager la possibilité de rompre ses relations diplomatiques avec la République Dominicaine.Le parlementaire se dit consterné par les évènements qui se sont produits le week end écoulé à Neyba où plusieurs haïtiens auraient été tués alors que plus de 600 autres ont dû fuir la République Dominicaine pour échapper au massacre, laissant pratiquement tout ce qu’ils possédaient derrière eux.
L’élu de Mirebalais Boucan-Carré a faitsavoir que la république dominicaine a beaucoup à gagner dans le maintien de ses relations avec Haïti où elle écoule une très importante partie de sa production, alors que des entreprises dominicaines bénéficient de contrats juteux en Haïti dans le cadre du processus de reconstruction.La Compagnie Estrella par exemple qui appartient des membres du prati au pouvoir, est impliquée dans pratiquement toutes les constructions de routes en Haiti.
Le parlementaire présidera à partir du lundi 2 décembre, une délégation devant enquêter sur les évènements qui se sont produits à Neyba.
Pour sa part, le député Ronald Larêche salue la décision de la CARICOM de sursoir à l’analyse de la demande de la République Dominicaine d’intégrer le marché commun de la Caraïbe.
Il s’agit d’une décision juste, selon le parlementaire qui appelle d’autres pays et organisations internationales à emboîter le pas.
Le député Larêche dit aussi souhaiter que la Cour Interaméricaine des Droits de le l’homme exige de la république dominicaine qu’elle fasse le retrait de la sentence du tribunal constitutionnel qui a violé les principes du droit international, dans sa décision de dénationaliser des dizaines de milliers de Dominicains d’ascendance étangère, principalement haïienne.
Le ministre haïtien des affaires étrangères Pierre-Richard Casimir a déclare de son côté accueillir sereinement la décision de la CARICOM de suspendre l’examen de la demande d’adhésion de la République dominicaine au marché commun de la Caraïbe.
La CARICOM a également réduit au strict minimum ses relations avec la république dominicaine jusqu’à ce que des mesures de correction soient appliquées.
Pour le chancelier haïtien, cette décision est le fruit de la stratégie diplomatique d`Haïti qui avait choisi de porter l’affaire par devant les instances internationales.
Notre satisfaction sera complète lorsque les autorités dominicaines reviendront à la raison et feront le retrait de l’arrêt qui pénalise injustement plusieurs générations, a dit le ministre Casimir qui rappelle toutefois que les deux pays sont condamnés à cohabiter sur une même île.
Toutefois, de nombreux citoyens interrogés par AHP dénoncent ce qu’ils appellent la faiblesse de la diplomatie haïtienne et déplorent que les autorités ne travaillent pas suffisamment à faire respecter les droits des ressortissants haïtiens vivant à l’étranger.
Ils deplorent qu’en dépit de tout, les haïtiens continuent de solliciter le “fameux visa” dominicain dans l’espoir d’avoir un meilleur cadre de vie de l’autre côté de la frontière.
D’un autre côté, une importante communauté dominicaine a la chance de vivre paisiblement en Haïi où elle travaille dans divers champs d’activités.
L’élu de Mirebalais Boucan-Carré a faitsavoir que la république dominicaine a beaucoup à gagner dans le maintien de ses relations avec Haïti où elle écoule une très importante partie de sa production, alors que des entreprises dominicaines bénéficient de contrats juteux en Haïti dans le cadre du processus de reconstruction.La Compagnie Estrella par exemple qui appartient des membres du prati au pouvoir, est impliquée dans pratiquement toutes les constructions de routes en Haiti.
Le parlementaire présidera à partir du lundi 2 décembre, une délégation devant enquêter sur les évènements qui se sont produits à Neyba.
Pour sa part, le député Ronald Larêche salue la décision de la CARICOM de sursoir à l’analyse de la demande de la République Dominicaine d’intégrer le marché commun de la Caraïbe.
Il s’agit d’une décision juste, selon le parlementaire qui appelle d’autres pays et organisations internationales à emboîter le pas.
Le député Larêche dit aussi souhaiter que la Cour Interaméricaine des Droits de le l’homme exige de la république dominicaine qu’elle fasse le retrait de la sentence du tribunal constitutionnel qui a violé les principes du droit international, dans sa décision de dénationaliser des dizaines de milliers de Dominicains d’ascendance étangère, principalement haïienne.
Le ministre haïtien des affaires étrangères Pierre-Richard Casimir a déclare de son côté accueillir sereinement la décision de la CARICOM de suspendre l’examen de la demande d’adhésion de la République dominicaine au marché commun de la Caraïbe.
La CARICOM a également réduit au strict minimum ses relations avec la république dominicaine jusqu’à ce que des mesures de correction soient appliquées.
Pour le chancelier haïtien, cette décision est le fruit de la stratégie diplomatique d`Haïti qui avait choisi de porter l’affaire par devant les instances internationales.
Notre satisfaction sera complète lorsque les autorités dominicaines reviendront à la raison et feront le retrait de l’arrêt qui pénalise injustement plusieurs générations, a dit le ministre Casimir qui rappelle toutefois que les deux pays sont condamnés à cohabiter sur une même île.
Toutefois, de nombreux citoyens interrogés par AHP dénoncent ce qu’ils appellent la faiblesse de la diplomatie haïtienne et déplorent que les autorités ne travaillent pas suffisamment à faire respecter les droits des ressortissants haïtiens vivant à l’étranger.
Ils deplorent qu’en dépit de tout, les haïtiens continuent de solliciter le “fameux visa” dominicain dans l’espoir d’avoir un meilleur cadre de vie de l’autre côté de la frontière.
D’un autre côté, une importante communauté dominicaine a la chance de vivre paisiblement en Haïi où elle travaille dans divers champs d’activités.