Ayiti bèl Ayiti vèt
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Une Côte-des-Arcadins plus propre et plus attrayante
Le Nouvelliste | Publié le : 12 novembre 2013
Ayiti bèl Ayiti vèt (ABAV) a mis fin dimanche, au Club Indigo de Montrouis, à la deuxième édition de ses activités caritatives en faveur de l’environnement. Dans une ambiance festive, les responsables, avec l’appui du gouvernement et des entreprises privées, ont passé en revue l’ensemble des réalisations effectuées en moins de deux ans et ont promis de continuer sur la même lancée.
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Mouvement patriotique fondé par des entrepreneurs en 2012 , le staff Ayiti bèl Ayiti Vèt ne jure que par des actions citoyennes aptes à rendre encore plus attractive la Côte-des-Arcadins. Il vise à sensibiliser, éduquer et former les acteurs locaux sur la nécessité de protéger, dans un sens large, l’environnement. La sensibilisation constitue le numéro 1 de ses objectifs, avant de poser des actions pérennes.
« Aujourd’hui cette cérémonie de clôture de la deuxième édition ABAV traduit le succès d’un partenariat extraordinaire entre des membres du secteur privé et du secteur public, affirme Dominique Carvonis, présidente du comité exécutif de l’ABAV, devant une assistance mosaïque dans le gigantesque amphithéâtre du Club Indigo. Ils n’ont pas, pour la plupart, d’intérêts immédiats dans la zone. Ils voulaient simplement apporter leur quote-part dans une initiative citoyenne qui vise à rendre Haïti plus belle et plus verte.»
Cette deuxième édition d’Ayiti bèl Ayiti vèt, qui a attiré dimanche une bonne centaine de personnes au Club Indigo, aura été marquée par diverses compétitions, dont «bèl poubèl» et «bèl pèch». La première a été un concours de poubelles organisé entre 12 écoles de la région et la seconde un concours de meilleurs pêcheurs. Des dizaines de prix ont été ainsi remis aux gagnants. “Cette édition nous a permis de découvrir la volonté et le dévouement des différents partenaires à participer à une activité pour la protection de l’environnement”, estime Dominique Carvonis, soulignant que l’enthousiasme des gens de la communauté motive les responsables de l’ABAV à continuer sur cette lancée.
Mme Carvonis n’a pas tari d’éloges envers les autorités étatiques pour avoir soutenu le projet, citant en exemple l’appui du Service maritime de la navigation haïtienne (SEMANAH). « Le premier projet reste l’assainissement de la Côte-des-Arcadins, dit-elle. Nous travaillons d’arrache-pied en vue de trouver une formule pour pouvoir la tenir propre, la rendre susceptible d’attirer beaucoup plus de touristes que d’habitude. » Geneviève Lemke, représentante des hôtels de la Côte-des-Arcadins, est du même avis. « Regardant l’état calamiteux de notre environnement, des ressortissants étrangers ont souvent une mauvaise impression du pays. Cette région a le potentiel pour accueillir des milliers de touristes par année. Pour cela, il faut la rendre plus attrayante », plaide-t-elle.
Pierre Chauvet, président de l’Association touristique d’Haïti (ATH), croit pour sa part que l’environnement est mieux protégé lorsque son appropriation se fait localement, dans diverses régions du pays. « C’est une bonne chose que la Côte-des-Arcadins soit prise en charge aujourd’hui par un groupe de femmes et d’hommes qui se sentent concernés par la cause environnementale », déclare-t-il.
Tout le gouvernement semble faire déjà sienne la philosophie d’Ayiti bèl Ayiti vèt. Les contributions du Service métropolitain de collecte des résidus solides (SMCRS), des ministères de l’Environnement et du Tourisme à la réalisation de la deuxième édition en témoignent. « Nous autres, au niveau du ministère du Tourisme, nous nous sommes engagés à accompagner le staff d’Ayiti bèl Ayiti vèt dans ses différents projets, confie Maryse Noël, directrice générale du ministère. Cela, pour le bien de l’environnement, mais surtout pour l’attractivité de la Côte-des Arcadins. »
Le staff Ayiti bèl Ayiti vèt est une association citoyenne qui développe et soutient des projets pour la protection de l’environnement à travers les sports de plein air. Leurs projets concernent spécifiquement l’assainissement de la Côte-des-Arcadins, le recyclage, la plantation de manguiers et la restauration des côtes.
« Aujourd’hui cette cérémonie de clôture de la deuxième édition ABAV traduit le succès d’un partenariat extraordinaire entre des membres du secteur privé et du secteur public, affirme Dominique Carvonis, présidente du comité exécutif de l’ABAV, devant une assistance mosaïque dans le gigantesque amphithéâtre du Club Indigo. Ils n’ont pas, pour la plupart, d’intérêts immédiats dans la zone. Ils voulaient simplement apporter leur quote-part dans une initiative citoyenne qui vise à rendre Haïti plus belle et plus verte.»
Cette deuxième édition d’Ayiti bèl Ayiti vèt, qui a attiré dimanche une bonne centaine de personnes au Club Indigo, aura été marquée par diverses compétitions, dont «bèl poubèl» et «bèl pèch». La première a été un concours de poubelles organisé entre 12 écoles de la région et la seconde un concours de meilleurs pêcheurs. Des dizaines de prix ont été ainsi remis aux gagnants. “Cette édition nous a permis de découvrir la volonté et le dévouement des différents partenaires à participer à une activité pour la protection de l’environnement”, estime Dominique Carvonis, soulignant que l’enthousiasme des gens de la communauté motive les responsables de l’ABAV à continuer sur cette lancée.
Mme Carvonis n’a pas tari d’éloges envers les autorités étatiques pour avoir soutenu le projet, citant en exemple l’appui du Service maritime de la navigation haïtienne (SEMANAH). « Le premier projet reste l’assainissement de la Côte-des-Arcadins, dit-elle. Nous travaillons d’arrache-pied en vue de trouver une formule pour pouvoir la tenir propre, la rendre susceptible d’attirer beaucoup plus de touristes que d’habitude. » Geneviève Lemke, représentante des hôtels de la Côte-des-Arcadins, est du même avis. « Regardant l’état calamiteux de notre environnement, des ressortissants étrangers ont souvent une mauvaise impression du pays. Cette région a le potentiel pour accueillir des milliers de touristes par année. Pour cela, il faut la rendre plus attrayante », plaide-t-elle.
Pierre Chauvet, président de l’Association touristique d’Haïti (ATH), croit pour sa part que l’environnement est mieux protégé lorsque son appropriation se fait localement, dans diverses régions du pays. « C’est une bonne chose que la Côte-des-Arcadins soit prise en charge aujourd’hui par un groupe de femmes et d’hommes qui se sentent concernés par la cause environnementale », déclare-t-il.
Tout le gouvernement semble faire déjà sienne la philosophie d’Ayiti bèl Ayiti vèt. Les contributions du Service métropolitain de collecte des résidus solides (SMCRS), des ministères de l’Environnement et du Tourisme à la réalisation de la deuxième édition en témoignent. « Nous autres, au niveau du ministère du Tourisme, nous nous sommes engagés à accompagner le staff d’Ayiti bèl Ayiti vèt dans ses différents projets, confie Maryse Noël, directrice générale du ministère. Cela, pour le bien de l’environnement, mais surtout pour l’attractivité de la Côte-des Arcadins. »
Le staff Ayiti bèl Ayiti vèt est une association citoyenne qui développe et soutient des projets pour la protection de l’environnement à travers les sports de plein air. Leurs projets concernent spécifiquement l’assainissement de la Côte-des-Arcadins, le recyclage, la plantation de manguiers et la restauration des côtes.
Juno Jean Baptiste jeanbaptistejuno@yahoo.fr
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