Le president de l’assemblée nationale appelle ses détracteurs a faire une relecture.

Port-au-Prince, le 4 décembre 2013 – (AHP) – Le président du sénat Dieuseul Simon Desras a banalisé  mardi les accusations de son collègue Wencesclas Lambert après qu’il eut demandé au parlement de plusieurs pays dont le Chili, le Brésil et l’Uruguay  de veiller à ce que les troupes de leurs pays au sein de la MINUSTAH ne se rendent coupables d’actes violents  contre la population haïtienne au cas où il y aurait des troubles dans le pays.

Le senateur Wenceslas Lambert, ainsi que  le porte-parole de la présidence et quelques responsables politiques avaient accusé  la veille le sénateur Desras  d’avoir appelé au coup d’Etat contre le gouverneent en place et  de s’être rendu coupable  de haute trahison, au prétexte  qu’il aurait demandé aux troupes chiliennes de sévir contre des autorités constitutionnelles.

Le sénateur Desras a rejeté et minimisé ces accusations, tout en les qualifiant d’intéressées.

” Nous n’avons pas écrit uniquement au parlement chilien mais à celui de plusieurs autres pays et s’il  y a tout ce tapage, c’est parce que de hauts responsables du pays sont de nationalité chilienne, a-t-il dit, menaçant de faire des révélations sur un ensemble dossiers dont l’achat d’une importante quantité d’armes qui ne seraient pas destinées à la police nationale.

Simon Dieuseul Desras a rappelé que lors de la réunion de mardi au parlement chilien, il a été demandé au chancelier chilien de s’assurer que les soldats de ce pays ne participent à aucune forme d’abus de pouvoir en Haïti.

Des informations vehiculées en Haiti laissent pourtant croire que le parlement chilien aurait opposé une fin de non-recevoir à la demande du parlementaire haïtien

En ce qui concerne les déclarations du sénateur Wencesclas Lambert, le président du Sénat a indiqué qu’il n’a pas essayé de comprendre le texte avant de se prononcer et c’est vraiment dommage, a-t-il dit

Le sénateur Lambert, est toujours absent du Senat, sauf quand des dossiers impliquant la présidence sont dans l’agenda d’une séance. ” Il a rappelé que le parlementaire du Sud-Est a été le premier à écrire en 2011 au president de l’assemblée nationale Rodolphe Joazile pour lui demander  de former une commission pour empêcher le président élu Michel Martelly de prêter serment, “en raison de sa nationalité étrangère”.  “Cette lettre se trouve dans les archives du Sénat”, a-t-il fait savoir

Au parlement, le  bureau du sénat s’est solidarisé de M. Desras dans sa démarche auprès des parlementaires de pays contributeurs de troupes à la mission onusienne en Haïti.

Le sénateur Andrice Riché vice-président du Sénat, qualifie de pitoyables les déclarations de son collègue Lambert qui, estime-t-il, n’a rien compris de l’esprit de la lettre du président du grand Corps.

Pour sa part, le premier secrétaire du bureau, Steven Benoit a fait savoir que les parlementaires qui sont régulièrement présents aux séances, étaient tous au courant de la démarche de M. Desras.

Et le sénateur Jean-Baptiste Bien-Aimé d’ajouter que le président de son assemblée, Dieuseul Simon Desras, n’a fait que des démarches  visant  à défendre les acquis démocratiques,  dans l’intérêt du peuple haïtien.

AHP.,   http://www.ahphaiti.org/ndujour.html