Une nouvelle composition du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (Cspj), instance suprême de l’administration judiciaire, est entrée en fonction lundi à Port-au-Prince, observe AlterPresse.
Les neuf membres du Cspj ont prêté serment lors d’une cérémonie qui s’est tenue dans la matinée, en présence de représentants des grands corps de l’État et de la société civile.
Le juge Jules Cantave, président de la cour de cassation, qui fait office de président du Cspj, a dressé le bilan de ses 6 ans à la tête de l’institution et s’est réjoui d’avoir travaillé au renforcement de la capacité des magistrats.
Il reste beaucoup à faire, a-t-il admis, dans un contexte où le laxisme de la justice est souvent critiqué au niveau de l’opinion publique.
En représentation du président du sénat, le sénateur Jean Renel Sénatus, titulaire de la commission justice et sécurité au sénat, a plaidé en faveur de l’indépendance et d’une meilleure administration de la justice.
Le mandat de la nouvelle composition du Cspj devrait s’étaler jusqu’à juin 2021, suivant la loi du 13 novembre 2007, instituant cet organe à la tête du système judiciaire en Haïti.
Loin de respecter le quota constitutionnel de 30% de femmes, la composition de ce Cspj est marquée par un déficit de représentation féminine. Pour la première fois depuis la mise en place de l’institution en 2012, elle est exclusivement masculine.
La 1re équipe d’administration du Cspj comptait une femme, durant la période 2012 -2015, et la deuxième équipe, durant la période 2015 – 2018, en avait deux.
La Cour de cassation (présidence, vice-présidence et commissaire du gouvernement près la cour de cassation), la Fédération des barreaux (des avocates et avocats) d’Haïti, les Cours d’appel, les tribunaux de première instance, les tribunaux de paix, le ministère de la justice et la société civile font partie des secteurs représentés au Cspj.
[ALTER PRESSE, HAITI & USA] http://www.alterpresse.org/spip.php?article23265#.WztemrgpDwo
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